J’ai aujourd’hui ~200k€ d’ETF 100 % actions Amundi sur une assurance vie dont les frais d’encours sont de 0,5%. Cette assurance-vie n’a pas huit ans, et je suis légèrement en moins-value dessus.
Je m’interroge sur l’opportunité d’arbitrer ces fonds vers un compte-titre ordinaire (CTO) afin d’économiser les frais d’encours récurrents de 0,5%. Je me demande si c’est une opération pertinente d’une part, et d’autre part comment faire techniquement pour que l’entrée/sortie soit la plus « neutre » possible. Je précise que mon PEA est déjà plein et que je suis dans la trentaine.
Techniquement parlant j’ai les fonds pour demander le rachat des unités de comptes sur l’assurance vie d’un côté et acheter au même moment des titres sur mon CTO. Malgré tout, je vois mal comment m’assurer d’entrer/sortir aux mêmes conditions, d’autant qu’en passant sur CTO j’aimerais en profiter pour basculer sur un seul ETF ACWI (au lieu d’un ETF World et un ETF Pays Émergents sur mon assurance vie). Un simple écart de 0,5% me ferait perdre l’intérêt de l’opération au moins pour la première année.
Qu’en pensez-vous ? Certains ont-ils déjà fait ce type d’aller-retour ?
Merci d’avance pour vos lumières !
Personnellement je l’ai fait, j’ai cloturé mon AV et tout réinvesti sur compte titres. Je trouve scandaleux les frais de gestion annuelle de 0.5% sur la totalité du capital en AV. Aussi, je trouve beaucoup mieux de pouvoir choisir mon prix d’achat sur CTO (l’impression bizarre qu’à chaque fois que j’abitrais sur AV, c’était toujours au cours le plus défavorable des 48/72 dernières heures). Et enfin, le fait de ne pas être propriétaire des tires en AV. Petit plus : les ETF gratuits chez Boursobank, et désormais la possiblité de faire du Lombard ! Bref, aucun intérêt l’AV !
On a récemment tourné une vidéo où j’étrille l’AV, elle n’est pas encore sortie.
C’est un support qui peut avoir de l’intérêt, mais dans des cas très spécifiques :
donner à des héritiers hors de sa ligne directe
lorsqu’on a beaucoup d’argent et qu’on ne parque pas inutilement son bif en AV pendant quarante ans
pour mettre en place des stratégies d’allocation tactique un peu olé-olé, pour ceux qui aiment ça et ont déjà un PEA bien garni
Tu vas forcément avoir des écarts dans l’exécution des ordres, qui pourront être positifs ou négatifs mais n’ont pas de raison d’avoir une espérance négative (au-delà des frais, j’entends) : à court terme, les cours de bourse sont principalement aléatoires.
Tu peux donc tenter de faire la migration en plusieurs étapes, mais tu ne vas pas convertir en 1 pour 1. C’est la vie, mais si t’as 20 ans devant toi après, tu seras content d’augmenter de 0,5% annualisés ton espérance de rendement, même si tu y as ponctuellement laissé des plumes.
La question aurait nettement été plus ardue si tu avais eu des plus-values latentes significatives !
J’attends cette vidéo avec impatience. Je pense deviner le message de fond : d’une façon générale, la couche de complexité générée par ce « truc » dynamite ses avantages croquignolets.
Je comprends à quoi font référence le cas #1 (donation hors ligne directe) et le cas #3 (stratégies nécessitant des arbitrages fréquents).
@vincent.p Concernant le cas #2, je ne vois pas à quel cas concret tu fais référence ? As-tu un exemple ?
Lorsqu’on commence à avoir plusieurs centaines de k€ par héritier et qu’on approche des 70 ans, ça peut être (un peu) intéressant d’ouvrir une AV, mais rien d’incroyable. Par exemple ce cas-là.
Ou alors il faut commencer à taper dans des très grosses successions, du genre plusieurs millions.