Placer son "excedent hors DCA"

Bonjour à tous,

Je me permets d’initier ce topic concernant la problématique suivante :
Pour vous faire comprendre la situation, je réalise un DCA actuel de 1500 euros par mois sur un PEA (MSCI World), ainsi qu’un DCA de 150 par mois sur mon AV (50 Fonds €/100 MSCI World). Mon livret A et mon LDDS sont remplis.
L’excédent de de l’argent que je ne dépense pas mensuellement, je le place sur un livret Bourso+. L’idée de base étant que je garde cet argent pour un potentiel futur achat immobilier (soit résidence principale, soit investissement locatif). Pour l’instant aucun projet car ma situation perso/pro est instable (géographiquement parlant).

Mon livret Bourso+ atteint désormais 50k.

Sachant que j’investis 1500/mois sur mon PEA et que mon investissement immobilier n’arrivera pas dans l’année, serait-il interessant que je place ces 1500*12 mois sur un monétaire en PEA avant de le réinvestir sur mon DCA ?

De manière générale, comment placez vous votre éxcedent hors DCA ?

A vous lire,
Romain

Bonjour Romain,

N’ayant pas de projet immobilier, mon excédent hors DCA, me sert à rééquilibrer l’allocation stratégique globale que je souhaite maintenir (épargne précaution/immobilier/obligations/actions/alternatifs). Ca peut consister à mettre sur du MSCI World mais assez rarement à vrai dire. Jusqu’à peu de temps, ça me servait plutôt à acheter de l’or papier ou des ETF sectoriels défense, uranium, terres rares, etc. Dit autrement, c’est aussi avec ce surplus que j’essaye de superformer l’indice (avec succès pour le moment) ou que je fais mes investissements alternatifs (sans dépasser 5% de mon patrimoine hors RP).

Ton approche me surprend un peu, @Rom

Pourquoi considères tu que l’argent qui te reste en fin de mois doit être placé sur une allocation (au sens répartition entre classes d’actifs) différente que ton épargne « de base » ?

S’il te reste de l’argent en plus de ce que tu avais initialement prévu d’épargner, tant mieux… Mais ça reste des Euros comme n’importe quel Euro.

Apparemment, tu envisages d’acheter un bien immobilier à relativement court terme : il est raisonnable de conserver une somme similaire à l’apport que tu penses nécessaire, que tu gardes hors PEA et que tu places de manière pas trop volatile. Sur livret (réglementé ou Bourso+ si ça déborde) comme tu le fais… Voire, si ton capital accessible hors PEA est significativement plus gros que l’apport visé, un placement à risque modéré comme des obligations. Mais clairement pas des actions !

Si tu veux à la fois conserver une exposition au risque pour du long terme avec la fiscalité imbattable du PEA, tout en gardant de la liquidité pour un apport, il ne serait pas déraisonnable de :

  • graduellement passer ton PEA en ETF World à levier (au lieu de World sans levier)
  • mettre toute ta nouvelle épargne sur des supports à volatilité modéré (telles que des obligations) en CTO

Ton patrimoine aura du levier en PEA, donc cette enveloppe sera plus volatile, mais en dosant le ratio actions/obligations, tu peux parfaitement construire une allocation qui aura un niveau de risque global similaire à ce que tu fais actuellement. Comme ça tu as le beurre et la liquidité du beurre. :wink:

Par contre, les 150 € mensuels en AV pour faire du fonds Euros et du World, tu peux probablement t’en passer. Cette enveloppe n’est probablement pas adaptée à ton profil et tu pourrais réallouer en CTO avec le reste.

Merci pour ta réponse Vincent !

Donc :

  • tu investirais progressivement sur l’ETF World Levier uniquement en DCA sur le PEA et tu revendrais mes ETF MSCI World pour racheter du levier ensuite
  • et tu ouvrirais un CTO pour équilibrer le risque avec des obligations ?

Sachant qu’actuellement, je suis plutôt sur 25% actions/75% monétaire en comptant mon livret “apport” (donc actuellement quasiment 43 actions/57 monétaire en comptant uniquement le PEA/livret A/LDDS/assurance vie). Sachant que l’ETF levier va augmenter ma part “action”, comment est ce que je peux réallouer le DCA pour être autour d’un 60/40 ? (comment considérer l’ETF levier pour cette allocation ?)

Si tu souhaites t’exposer à un niveau de risque comparable à un 60% actions / 40% obligations, tu peux aussi faire un 40% actions / 60% obligations avec 125% de levier (ce sont des chiffres à la louche, tu pourrais partir sur un 50/50 et ça ne serait pas radicalement différent).

Avec les outils dont tu disposes, tu peux approximer cette exposition en mettant 20% à 25% de ton capital financier en PEA sur un ETF x 2 et le reste sur des livrets et des obligations en CTO. La séparation entre l’enveloppe PEA et le CTO va limiter un peu ta latitude pour les rééquilibrages, mais ça ne me tracasse pas : tu as une bonne capacité d’épargne, que tu orienteras vers l’enveloppe à la traîne. De même, tu peux toujours réduire le risque des actions en repassant partiellement en ETF x 1 si les actions sont montées trop vite. Ce sont des problèmes de bourgeois.

Ainsi, tu gardes 75 à 80% de ton cash facilement accessible et pas trop volatil. Pratique si tu tombes sur la piaule de tes rêves, même si le marché actions se fait malmener d’ici-là. Une fois ton achat immobilier réalisé, il te faudra ajuster ton l’allocation si elle n’est plus adaptée. Mais tu auras beaucoup de latitude : s’il faut réduire la voilure sur les actions, tu pourras facilement passer d’un ETF x2 à x1.

Pour gérer la mise en place, dis-toi simplement que mettre 1€ sur ETF x 2, c’est similaire à 2€ sur ETF x 1. Au sein d’un portefeuille diversifié et rééquilibré, c’est une approximation raisonnablement proche de la réalité.

Quand au rythme pour passer de ton allocation actuelle à ce 40/60 avec levier, c’est comme tu le sens. En tout cas, n’ajoute plus d’argent sur le PEA tant que tu n’as pas tout migré en x2 : ça te laisse plus de liquidité hors PEA pour ton projet immobilier. Mais changer direct ou en étalant ça sur un an n’est pas fondamental. Moins tu es tolérant au risque, moins tu gagnes d’Utilité à faire la transition rapidement… Dans tous les cas, ça ne sera guère important à l’échelle de ta vie par rapport au niveau de risque que tu cibles, une bonne hygiène d’épargne et ta discipline lorsque le marché dévissera.

L’ETF MSCI World x2 peut-il se garder sur le long terme comme je le fais actuellement avec le MSCI classique ? Avec les différents effets négatifs du multiplicateur (cf article ci-dessous), il faudrait donc ajuster la volatilité du MSCI World x2 vers le x1 selon les tendances du marché (haussière ou baissière) ? Ou un DCA adapté selon mon allocation 60/40 peut se faire sans se poser cette question ?

Non, les ETF x 2 peuvent être conservés à long terme si on raisonne de manière globale.
Il y a plusieurs phénomènes à prendre en compte.

La vision macro
L’espérance de rendement arithmétique (= sur une période) est inférieure au double de l’espérance de rendement d’un ETF x 1 car on a des coûts de financement. Par contre, la volatilité sur la période sera bien doublée. Comme l’espérance de rendement géométrique (= composée sur plusieurs périodes) s’approxime par \mu_{géométrique} = \mu_{arithmétique} - 0,5*\sigma^2 il est normal que l’espérance de rendement d’un ETF x 2 soit inférieure au double de celle d’un ETF x 1.

C’est vrai pour toute forme de levier. Notons que les ETF x 2 obtiennent leur exposition avec des futures, qui sont un instrument extrêmement efficient pour obtenir du levier.

Les crédits lombards ou les avances sur AV sont à l’inverse des moyens assez coûteux pour obtenir du levier. A moins d’utiliser des modes de financement plus sophistiqués (box spreads), il n’est pas du tout dit que tu pourras plus efficacement générer du levier.

La vision micro
En choisissant la fréquence à laquelle on rééquilibre son levier, on joue sur la période où la mécanique que j’ai décrite par-dessus s’applique.

L’ETF x 2 ajuste son levier tous les jours. Si le marché présente fréquemment des tendances franches et durables (à la hausse ou à la baisse), cela te sera plus favorable que si tu rééquilibrais ton levier tous les mois ou tous les trimestres. L’inverse est vrai si les marchés sont très hachés.

Rééquilibrer quotidiennement n’est donc pas nécessairement un handicap sur le long terme. Tout va dépendre du chemin que suivront les indices à de plus petites échelles de temps.

On peut tout de même noter que les ETF à levier commencent à avoir un impact sur le marché des futures (gros volumes quotidiens), donc on peut imaginer que cela pourrait entraîner des frictions supplémentaires. Je ne saurais pas les évaluer.

La vision portefeuille
Regarder les investissements ligne par ligne n’est pas une bonne façon de construire un portefeuille.

Ton ETF x 2, tu vas probablement l’utiliser pour libérer du capital afin de te diversifier, garder de la liquidité hors PEA, ou les deux à la fois. Tu vas probablement avoir un taux de levier inférieur à 2 sur ton patrimoine global et tu vas rééquilibrer ton allocation (par tes apports ou en arbitrant depuis ton CTO en cas de krach actions, par exemple). Le drain de volatilité effectif sur ton portefeuille ne sera donc pas entièrement dicté par cet ETF x 2.

En outre, des ETF x 2 permettent d’augmenter la capacité de ton PEA lorsque tu auras fini de le remplir, si ton allocation demande de prendre plus d’actions que le montant net dont tu disposes en PEA. L’avantage fiscal du PEA est extrêmement puissant.

Moralité
Les ETF x 2 en PEA ne sont peut-être pas le meilleur moyen d’obtenir du levier dans l’absolu… Mais ils restent probablement la meilleure solution accessible au commun des mortels (avec le crédit immobilier !).

Autrement dit, je ne pense pas que tu doives te tracasser pour ton DCA. Il faut juste que tu raisonnes en exposition au risque (doublée pour les actions) et en taux de levier global pour rester sur ta cible.

Jouer sur les moyennes mobiles pour augmenter ou diminuer l’exposition, c’est encore un autre sujet : c’est du Trend Following, un style d’investissement particulier (que je considère valide, mais les avis diffèrent).

3 « J'aime »

40% actions / 60% obligations avec 125% de levier

Comment procèdes-tu pour obtenir ce calcul ? En multipliant par *2 les sommes investis dans le MSCI x2 dans l’incorporation de la somme totale investie en actions + en recherchant à obtenir comme allocation action dans les 40% : 25% MSCI x2 et 75% de MSCI x1 en PEA ?

Merci pour ton raisonnement sur la question.

Non, c’est plus simple que ça ! 100€ investis sur un ETF actions x2, c’est similaire à 200 € investis sur du x1.

Si tu as 100 € au total, ta répartition en capital serait de 25€ en PEA, que tu investis en ETF actionsx2 + 75€ en obligations hors PEA. L’exposition aux différents actifs sera de 2*25 = 50 € d’actions, 75 € d’obligations et -25€ au cash (c’est la dette embarquée dans l’ETF x2).

Cette exposition correspond en montant brut à 50/125 = 40% en actions et 75/125 = 60% en obligations. Tu as déployé 125 € de valeur notionnelle en investissements, mais comme tu ne possèdes que 100 € de capital, on dit que tu as un levier de 125% de ton capital.

En pratique, une allocation 40/60 avec levier 125% va avoir une volatilité similaire à celle d’un 60/40, mais moins sensible au risque des actions. Si on trace la courbe de la valeur de ce portefeuille dans le temps, les pics et les creux ne seront pas exactement ceux des actions… Même s’ils seront encore similaires, car les actions sont bien plus volatiles que les obligation et elles vont continuer à donner le la.

C’est plus clair ainsi ?

8 « J'aime »

De mon côté, je suis dans un des cas où l’AV a du sens mais les bons ETF obligataires et actifs alternatifs y sont rares, sans compter les frais de gestion.

Il y a au mieux sur certaines AV des Governements Bonds européens avec des maturités différentes ou des Inflation Linked Bonds… Mais les commodities, matières premières, or, etc… sont absents le me semble-t-il…

Du coup, Vincent, est-ce que cette approche 40/60 à levier est également plus intéressante qu’un 60/40 simple avec du Fonds € / Livrets à la place des obligations ?

Est-ce que je peux m’y mettre dès à présent ou il vaut mieux que j’attende les prochaines leçons Cayas ? ^^

Aussi, à volatilité similaire donc, quelle serait serait l’espérance de gain supplémentaire sur 10, 20 ou 30 ans ?

2 « J'aime »

Ah oui, de mémoire tu voulais orienter ta succession vers des amis au cas où il t’arrive des bricoles, justifiant plus une AV que le cas général, c’est ça ?

Le fonds Euro n’a pas de volatilité (enfin, si, mais ses rendements ne passeront normalement pas au-dessous de 0%/an), donc tu ne peux pas tabler sur des périodes de décorrélation avec les actions pour espérer réduire le volatilty drag.

Le fonds € est comme du cash, avec une espérance de rendement légèrement supérieure et des rendements qui ne sont matérialisés qu’une fois par an. C’est un outil de dérisquage pur, pas de diversification. Tu as peu de chances de pouvoir générer un levier qui te coûtera moins que ce que produira ton fonds € net de taxes et l’absence de volatilité ne t’aidera pas à rééquilibrer en cas de krach.

Même topo pour les livrets.

Dans ce contexte, si tu veux la volatilité d’un 60/40 en assemblant des actions et du fonds €, j’irais au plus simple. :slightly_smiling_face: A moins que tu ne veuilles conserver plus de liquidité hors PEA (projets à moyen terme qui dépassent ta capacité d’épargne d’ici-là, mais qui passeraient sans écorner le PEA), auquel cas une combo actions x2 en PEA + Fonds € peut se justifier !

C’est plus clair ainsi ?

Merci beaucoup pour ta réponse !

Oui c’est tout à fait ça, n’ayant pas vraiment de “famille” tradi dirons-nous !

Je n’ai pas vraiment de projets à financer à CT / MT et ma RP est payée.

En gros je dois pouvoir normalement atteindre un 60/40 sans levier d’ici décembre 2026 avec mon DCA en cours avec :

  • Full ETF MSCI World en PEA et PER pour les 60%
  • Le reste en livrets et Fonds € pour les 40%

Par la suite j’alimenterai principalement mes AV pour maintenir cet équilibre via mes apports mensuels.

Sur le principe, je trouve ça très bien car très facile à gérer mais j’ai du mal à estimer / calculer ce que je perdrais vs une stratégie à levier avec un CTO sur le LT.

Etant donné que je considère que ça me fera déjà un beau portefeuille, je pense pouvoir renoncer à une certaine surperformance mais peut être jusqu’à un certain point ^^

Par exemple, si la stratégie à levier avec CTO Global Agregate me fait gagner 1% de plus / an, je pense que je suis prêt à m’asseoir dessus, mais si c’est 3% / an…

Prenons des hypothèses « standard » :

Et comparons deux portefeuilles un 40/60 (à gauche) et un 60/40, en nominal et sans tenir compte des taxes, en ajustant le levier de manière à avoir la même volatilité pour les deux :

(Note : tu ne peux pas construire un portefeuille ayant ce levier et cette proportion d’actions avec juste un ETF actions x2 et un ETF obligataire, en pratique tu ajusterais la proportion d’actions pour une volatilité cible. Sujet connexe, mais c’est pas ce que je veux te montrer).

A priori, pas de différence entre les deux portefeuilles si on regarde juste l’espérance et la volatilité, n’est-ce pas ? Mais le diable se cache dans les détails.

Le 60/40 a le mérite de la simplicité. Il ne te soumet pas aux problématiques de financement : le coût d’emprunt à court terme évolue dans le temps et le coût de roulage des futures n’est pas stable non plus. Il élimine la nécessité de devoir réduire la voilure sur le levier lorsque le portefeuille baisse (mais tu dois tout de même rééquilibrer).

L’intérêt du 40/60 réside dans sa plus grande robustesse.

Si on regarde la contribution marginale au risque des actions (cf. leçon sur les cryptos, vers la fin il y a un encadré qui explique ce genre de calculs), le risque du portefeuille 40/60 dépend pour ~75% des actions. Les actions vont déterminer à plus de 90% le risque global du portefeuille 60/40. Autrement dit : le 40/60 diminue ta dépendance à la prime de risque des actions.

En outre, nos estimations de départ sont incertaines, surtout celles sur les actions.

Les estimateurs d’espérance de rendement à long terme (~10 ans) les moins nuls dont on dispose pour les actions (Schiller CAPE et compagnie) ont eu une erreur moyenne de 2% à 2,5% annualisés. Cela veut dire qu’on doit s’attendre à ce que l’espérance de rendement annualisée qui sera réalisée sur les 10 ans à venir sera plus probablement entre 3% et 8%, mais avec des chances significatives d’être hors de cette fourchette.

Pour les obligations, le rendement à maturité est globalement plus fiable tant qu’on est dans des durées similaires à la duration du panier d’obligations (autour de 7/8 ans, donc à la louche notre horizon d’estimation sur les actions). Si tu prends des obligations Investment Grade, tu as une bonne idée de ce qu’elles vont te rapporter d’ici à leur échéance, même si tu ne connais pas le chemin. Lorsqu’on raisonne à long terme, cette prédictibilité est sacrément pratique.

De la même manière qu’on calcule l’espérance et la volatilité d’un portefeuille à partir des hypothèses qu’on a pris, on peut évaluer l’impact des erreurs d’estimation sur notre portefeuille (principalement sur les rendements, mais on peut aussi le faire sur les corrélations).

On comprend intuitivement que le portefeuille 40/60 est moins sensible à ces erreurs d’estimation : il diversifie ses rendements sur deux primes de risque distinctes, et s’appuie davantage sur l’estimation la moins incertaine. On a donc moins de chances de s’être planté dans notre estimation de l’espérance à long terme, donc on a moins de chance de tomber sur une configuration encore plus défavorable que ce que nos estimations supposent. Surtout si l’on suppose que l’on va se planter différemment dans nos estimations (c’est-à-dire qu’on croit que les erreurs d’estimation des rendements des actions et des obligations sont peu corrélées :exploding_head:).

Ca te suffit, ou on parle aussi de l’asymétrie du profil de rendement (skewness) ? :grin:

Sans compter que tout ça est hors fiscalité. A priori les actions seront logées en PEA quoiqu’il arrive, mais ce qu’on fait pour les obligations peut avoir un impact. Le mode de financement de la dette, la possibilité de rééquilibrer par des apports et d’éventuels frais d’AV compliquent la donne.

J’ai une tendance naturelle à aller sur du levier car :

  1. La complexité accrue ne m’embête pas et je peux utiliser des outils de financement très efficaces.
  2. Même si j’ai relativement confiance dans ma discipline d’investissement, je reste humble sur la fiabilité des estimateurs qui guident mon allocation.
  3. Je ne diversifie pas uniquement des obligations, j’ajoute aussi des alternatifs. Cela rend les portefeuilles à levier significativement plus attrayants sur le papier, même si mes estimateurs sont encore plus nuls qu’avec les actions.

Bref. Le 40/60 à levier, c’est plus prise de tête, mais je le trouve plus robuste. Si tes revenus sont stables et que tu peux te permettre de te prendre une « décennie perdue » dans la tête sur les actions, le 60/40 est aussi une solution très acceptable !

2 « J'aime »

Merci Vincent !

Tes réponses me confortent dans l’idée de boucler dans un 1er temps mon investissement en 60/40 d’ici fin 2026.

D’ici là, je pourrais continuer à alimenter ma réflexion sur le 40/60 à levier à travers les échanges sur le forum et les futures leçons / outils Cayas : Outre le sujet de l’AV, étant intéressé par l’investissement mais pas passionné non plus, la complexité de pilotage du portefeuille est un critère important pour moi.

C’est une approche raisonnable.

Lorsque nous aurons développé les fonctionnalités de suivi de portefeuille, qui calculeront automatiquement les ordres à passer pour suivre la stratégie que tu auras déterminée, tu n’auras plus cette problématique de complexité !

1 « J'aime »