Notre capy développe une notoriété internationale 
Un article de Le Monde à son sujet : Le capybara, nouvelle star des réseaux sociaux
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Morceaux choisis :
Il envoie un double message : à la fois “je ne suis pas dans le conflit” et “je n’ai pas peur de vous”. Il y a là une vraie dimension politique de non-agression. »Certains, qui ne s’y sont pas trompés, voient dans le capybara un résistant des temps modernes ou, comme le résume un internaute : « Les capybaras sauveront le monde. »
Il n’en a guère fallu plus pour que les internautes voient dans le capybara un révolutionnaire pacifique, parvenant à ébranler l’ordre social par sa seule présence, en cela plus proche de Gandhi que de Che Guevara.
Face à cette situation explosive, en février, la province de Buenos Aires a décidé de stériliser une partie des rongeurs, une mesure jugée « inhumaine » par leurs partisans. Vincent Lavoie décrypte cette lutte des classes : « Depuis l’avènement des sociétés industrielles, l’animal est souvent invoqué comme symbole du prolétariat. Certains vont ainsi interpréter les comportements des animaux en fonction d’un agenda anticapitaliste fantasmé, comme ça a été le cas avec les orques “tueurs” qui attaquaient des yachts de tourisme. De fait, nous sommes confortés dans nos valeurs lorsque nous imaginons qu’elles sont partagées par d’autres espèces que la nôtre, même si cette assimilation n’a rien à voir avec la réalité éthologique. » Capybaras de tous les pays, restez sur nos pelouses !
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