Je suis tombé sur un article de recherche qui s’éloigne légèrement des approches standards : au lieu de chercher le portefeuille « optimal » au sens de la maximisation intertemporelle de l’utilité de consommation, il propose de construire une stratégie ultra-personnalisée à partir des objectifs de vie de l’investisseur (acheter une maison, financer les études des enfants, préparer la retraite…).
L’algorithme, détaillé dans l’article, ajuste dynamiquement les risques selon l’avancement (ou le retard) et peut gérer plusieurs projets en parallèle. On obtient donc une stratégie véritablement personnalisée, alignée sur ses objectifs de vie plutôt que sur la maximisation de l’utilité d’une consommation future incertaine.
Un autre point particulièrement intéressant : pour chaque objectif de vie, le calcul de la probabilité de financement est explicite. Il est donc possible de déterminer si un projet sera réalisable ou non, en fonction des perspectives de revenus et du risque accepté sur le portefeuille.
Je l’ai trouvé super intéressant, j’ai enfin trouvé une solution permettant de résoudre le problème de l’allocation à moyen-terme. De votre côté, vous utilisez quelle méthode pour gérer des objectifs à cette échéance ?
je vous mets le lien ici pour en discuter 
https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3211951
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Ce qui serait très intéressant, ce serait de combiner cette approche assise sur les objectifs avec une approche « cycle de vie », de manière à avoir :
- de bonnes probabilités de succès sur des projets définis,
- conserver une agressivité suffisante lorsqu’on n’a pas de projets très clairs
- tout en exprimant ses préférences individuelles face au risque
Ce serait vraiment chouette, n’est-ce pas ? 
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Pour le moment, je n’ai pas encore eu de projets onéreux significatifs à financer dans ma vie.
Instinctivement, je dérisquerais une partie de mon allocation correspondant au montant nécessaire vers du monétaire ou des fonds obligataires datés.
J’ai un biais car pour beaucoup quand on parle de projet, on doit atteindre un montant dans le futur, plutôt que simplement dérisquer une partie de son portefeuille actuel.
Pas tout à fait, car tu as aussi la possibilité de lisser une partie des décaissements d’un projet dans le futur en contractant un crédit. C’est ce que font la plupart des gens pour leurs projets onéreux !
Si tu as beaucoup de plus-values latentes, c’est-à-dire du levier fiscal qui travaille gracieusement pour toi, le move le plus cohérent peut être de s’endetter et de rembourser en réduisant son épargne pendant quelques années. Une dette bien contrôlée n’est pas néfaste, c’est le défaut d’épargne qui te met dans la panade.
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