[Films] Vos films préférés sur la finance (ou pas)

Hello,

Ce mois de mai est riche en jours fériés, l’occasion parfaite pour (re)découvrir des films sur la finance !

Voici ma sélection :

  • The Big Short : Gros casting. Comment quelques visionnaires ont parié contre le système pendant la crise de 2008 ? Film qui a rendu Michael Burry célèbre

  • Wall Street : Immense classique avec un Michael Douglas au top. Ce film dépeint un monde financier rempli de requins où la manipulation et la psychologie dominent

  • Margin Call : Enorme banger avec un gros casting (Jeremy Irons :heart:), traitant les 24 heures d’une banque d’investissement juste avant une crise financière

  • The Wizard of Lies : L’histoire de la vie de Bernie Madoff (incarné par De Niro), entre ses manigances financières et leurs conséquences

  • Le loup de Wall Street : Pas besoin de le présenter celui là

Bonus hors compétition

  • Moneyball : Comment Brad Pitt va révolutionner le monde du baseball avec l’analyse statistique, dans un monde où tout se fait « à l’instinct ». Beaucoup de parallèles avec la finance

Et vous, quels sont vos incontournables ?

4 « J'aime »

Margin call :two_hearts:

Pour The Big Short, et surtout Le loup de Wall Street : la romantisation autour de ces métiers et le côté très « mec » (taille de la bourse = taille des bourses, les filles en bikini qui dansent sur mon yacht), c’est pas trop ma tasse de thé.

Mais honnêtement, je ne sais pas trop répondre à la question ! Je suis plutôt série quoi qu’il en soit. J’aime les petites références en passant, voir l’impact/gestion de l’argent au quotidien, quand c’est un sous-jacent plutôt que le coeur du film/série. Breaking Bad fait ça très bien, par exemple.

2 « J'aime »

Il faudrait que je revois Margin Call, j’en ai pas un excellent souvenir inébranlable.

Récemment j’ai vu ou revu :
The Big Short : c’est quand même assez bien fait, à part le personnage de Ryan Gosling (et dans une moindre mesure, les vendeurs de crédits en Floride), il évite assez bien l’écueuil du cliché “finance bro” à la Loup de Wall Street et l’aspect pédagogique pour expliquer des notions assez complexes fonctionne plutôt bien. Après c’est presque plus un film que tu regardes pour t’éduquer que pour le plaisir du ciné, car l’histoire n’est pas vraiment cinématographique.

Trader (Rogue Trader): Ewan McGregor qui joue Nick Leeson le trader qui aurait contribué à faire tomber la Barings.
J’ai dû voir ce film quand j’étais encore au lycée, c’est un Rise & Fall à la Loup de Wall Street en version cheap, c’est-à-dire, sans le talent de story teller et de photographie (et les moyens) de Martin Scorsese.

C’est marrant car quand tu es ado, impressionnable, tu as quand même une sorte de fascination morbide, un peu romantique pour ce type de personnage pas très fréquentable, ils paraissent “cool”, tu as, un peu, envie de leur ressembler, ils ont une vie intéressante et excitante, ce petit côté beautiful loser peut paraitre sexy mais avec le recul, l’âge, les responsabilités, tout ça te paraît horriblement puéril et frivole. J’ai un peu le même rapport avec les rockstars - d’ailleurs je pense que les auteurs s’en inspirent pour faire le portrait des financiers - ou d’autres personnages de fiction (la pathétique Rob Gordon de High Fidelity) , la sympathie se transforme progressivement en une antipathie assez brutale et les anecdotes le plus sordides qu’on se racontait au lycée n’amusent plus beaucoup. De toute façon, tu sais que dans 99 % des cas ça finira avec une OD dans un hôtel miteux ou l’anonymat et le denuement.

Pour en revenir au film, c’est pas terrible mais ça se regarde, je pense qu’à l’époque, ça a largement influencé (et écorné, malgré ce que je disais plus haut) ma vision du trader.

Ta remarque me fait penser au film Boiler Room (Les Initiés) sorti en 2000 avec Affleck et Vin Diesel en second couteau (mdr mais en vrai il s’en sort pas mal).

C’est également une version Wish du Loup de Wall Street, Belfort affirmait que le film était vaguement inspiré de sa bio.

On suit un jeune génie de la parlote qui fuit la pression paternelle pour rejoindre une boite qui vend par téléphone des placements financiers douteux à des gens qui n’ont pas les moyens de les acheter. Comme dans le LDW y’a toute l’ascension du « héros » qui gravit les échelons dans la boîte, y’a de l’humour, etc… et on en oublie presque le côté amoral, jusqu’à ce qu’il se fasse rattraper par la police… En prenant un poil de recul on se rend compte qu’en fait sur tout le film il n’a pas gagné grand chose (contrairement à Dicaprio) alors qu’il avait l’air de mener la grande vie.

Pas un grand film mais on voit les techniques de manipulation utilisées pour pousser un client à investir bien au-delà du raisonnable. Ce genre de pratiques est moins courant maintenant en finance (sauf en PE ou en crowdfunding), mais en crypto c’est encore très répandu.