“We put our money where our mouth is”, comme disent les anglo-saxons.
On investit selon les principes qu’on recommande : ETF et/ou fonds « clean share », priorité à la qualité intrinsèque des placements plutôt qu’à la défiscalisation à tout prix, etc.
Bien sûr, chaque stratégie est unique (façonnée par le profil du client et les convictions du conseiller), mais toutes reposent sur un socle commun solide.
Concernant l’ETF NTSG (WisdomTree Global Efficient Core)
Il ne passe tout simplement pas notre processus de sélection. Un critère bloque d’emblée : la taille du fonds (AUM - Assets Under Management).
Chez Prosper Conseil, nous avons une règle essentielle : éviter les fonds dont l’encours est trop faible. Pourquoi ? Parce qu’un petit ETF même bien construit présente plusieurs risques :
Fermeture anticipée : un ETF de petite taille peut être fermé par l’émetteur faute de rentabilité (potentiellement fiscalement désagréable pour les investisseurs).
Faible liquidité : un encours limité va souvent de pair avec des volumes d’échange faibles, ce qui augmente les écarts bid/ask et complique les transactions, notamment en période de tension sur les marchés.
Faible valeur de nantissement : un encours trop faible réduit la valorisation du fonds comme collatéral. Par exemple, dans le cadre du nantissement d’un compte-titres, l’ETF sera souvent exclu ou fortement décoté (ce qui réduit la capacité d’emprunt et augmente le risque d’appel de marge).
Et à date, NTSG affiche seulement ~30 M€ d’encours
On apprécierait que tu t’exprimes en ton nom propre, et pas au nom de ta boîte.
Autre remarque : est-ce que tu veux bien alléger ton usage de Chatgpt/LLM pour tes messages ? Ça sera plus agréable à lire pour nous.
(Je ne sais pas pour les autres, mais je commence à développer une allergie au formatage IA et à certaines tournures qui me sautent maintenant aux yeux…)
On sera d’autant plus heureux de te lire si on sent que c’est toi derrière tes mots
A partir de quand considères-tu qu’un encours est trop faible ?
C’est très subjectif, il n’y a pas vraiment de règle établie ou communément acceptée.
Pour WisdomTree, 30M sur un etf relativement récent, c’est pas si mal ! Surtout qu’il était à moins de 20M il y a quelques semaines.
Sur la valeur de nantissement : ce n’est pas forcément nécessaire car il incorpore déjà du levier. Pas forcément besoin d’en chercher plus (avec ce support en collatéral).
Mais si on veut quand même aller chercher plus de levier, via de la marge ou des box spreads, je ne crois pas qu’ibkr discrimine un fonds plutôt qu’un autre, a fortiori sur la taille des fonds / ETF détenus. Quelqu’un a plus d’infos là-dessus ?
Peut-être que c’est différent sur les assurances vie luxembourgeoises que je ne connais pas.
Effectivement, j’aurais été curieux de savoir si toi personnellement (pas forcément Prosper Conseil) avait déjà considéré un ETF de type NTSG. Apparemment non
Mais si on veut quand même aller chercher plus de levier, via de la marge ou des box spreads, je ne crois pas qu’ibkr discrimine un fonds plutôt qu’un autre, à fortiori sur la tailles des fonds / ETF détenus. Quelqu’un a plus d’infos la dessus ?
Curieux d’avoir la réponse à cette question également !
Il y a deux options de calcul de la marge chez IBKR :
la classique (REG-T) où l’on peut faire un levier x3 avec les ETF et actions. Si le portefeuille baisse et qu’on atteint un levier autour de x4, crac, le courtier vend des actifs jusqu’à ce que tu repasses sous le seuil. On dit que la la marge de maintenance est autour de 25% : il faut que la valeur nette de dettes du portefeuille soit supérieure à 25% de la valeur actuelle des actifs.
la portfolio margin, qui requiert d’avoir au moins 100 k€ nets sur son compte, où IBKR donne une exigence de marge qui dépend de l’actif et de la diversification globale du portefeuille. Un gros ETF obligataire comme VAGF n’a que 10% d’exigence de marge avec ce système.
Attention IBKR peut changer unilatéralement l’exigence de marge de maintenance de n’importe quel actif ! Il n’est donc pas raisonnable d’aller sur des taux de levier élevés et il faut prendre l’habitude de vendre lorsque le taux de levier augmente significativement, bien avant l’appel de marge.
Obtenir du levier à tire-larigot n’est pas un problème avec un CTO chez IBKR. C’est pour l’utiliser intelligemment et avec modération qu’il faut cogiter !
@Julie, fair enough, fair enough, fair enough, Cayas mérite mieux que ça
Je désactive mon Corporate-Bias et mon ancrage bio-cybortique avec les LLM
@Nicolas, pour l’encours d’un ETF, je scinderai l’utilisation ponctuelle (ex. ETF à effet de levier QQQ3) de l’utilisation à long terme (ex. faire un portefeuille « All Time Favorite » qui a vocation à ne pas bouger pendant les 10 prochaines années).
Dans la seconde branche, je dirais à titre personnel : ~ 500 millions d’encours minimum (les enchères sont lancées) !
Source subjective : montant suffisant pour bien dormir la nuit I guess
@derville, je découvre l’ETF NTSG grâce à toi ; je vais prendre le temps de m’intéresser à son fonctionnement (et reprendre le fil dans le thread en question sur Cayas)
Pour revenir sur le fond, j’avais étalonné mon seuil d’encours minimum acceptable personnel à environ 100 millions en fonction des recommandations entendues ici et là.
Et c’est dépendant du contexte : si l’ETF est nouveau, qu’il est proposé par un émetteur solide et que son AUM monte vite, bon. Ça peut se regarder.
Mais ça n’engage que moi.
Je pense que le montant d’« AUM minimum » dépend aussi largement de l’émetteur et de sa politique interne et commerciale.
Typiquement, Amundi a la fâcheuse tendance à fermer ou modifier certains ETF à 100M et moins.
Je pense qu’ils pâtissent encore de leur rationalisation du nombre d’ETF après le rachat /fusion avec Lyxor (beaucoup étaient redondants).
Mais à ce jour Amundi a quand même 120 ETF à moins de 100 M actifs / 582 total, cf la liste sur leur site.
Pour WisdomTree je connais moins leurs pratiques mais c’est un émetteur qui gère 123 Mds $ dont 39 Mds $ sur des fonds UCITS européens (ou OPCVM en français (Organisme de placement collectif en valeurs mobilières), un cadre réglementaire européen), c’est pas non plus le premier venu.
En bref, je trouve que cet argument de l’AUM minimum ressemble à une rumeur de cour de récré qui s’est diffusée sur les forums spécialisés, sans forcément de fondement solide.
La question “Quel encours minimum un ETF doit-il atteindre pour investir sereinement ?” est au mieux à côté de la plaque, au pire trompeuse et inutilement anxiogène pour les épargnants DIY.
Tous les ETF UCITS répondent à la même réglementation et sont aussi sûrs les uns que les autres.
Les problématiques évoquées de fermeture anticipée et de liquidité peuvent exister, mais ils sont globalement assez minimes et ne remettent pas du tout en cause le fait de pouvoir y « investir sereinement ».
La fermeture d’un fonds est embêtante en CTO, mais en AV ce n’est pas la fin du monde si les frais d’arbitrage sont faibles. Il ne faut pas non plus se stresser pour un événement fiscal qui nous fait cracher de la thune qui n’était pas à nous de toute façon. N’oublions pas qu’on compare un événement fiscal potentiel qui nous fait perdre un peu de levier (fiscal) et la certitude de frais d’enveloppe annuels.
Le spread bid/ask (qui reflète la liquidité d’un actif) est plus ennuyeux, surtout lorsqu’il s’agit d’actifs diversifiants à volatilité importante, qu’on va régulièrement rééquilibrer.
Par exemple, j’aurais envie d’avoir une position significative en Managed Futures pour diversifier mon portefeuille, mais le seul ETF UCITS sur cette classe d’actif est récent et a des spreads absurdes certains jours (record : 4%). Cette classe d’actif a une corrélation faible, voire un peu négative avec les actions et les obligations et une volatilité importante : ça veut dire qu’on va rééquilibrer souvent. Mais si on se fait assassiner à coup de plusieurs % de spreads tous les ans, ça réduit son intérêt…
Une autre maniere d’aborder ce risque serait de regarder ce qu’apportent les frais.
Nous avons pour le ntsg, 25m d’encours à 0,25% de frais de gestion soit 62,5k$. Autant dire qu.on ne paye pas une personne à temps plein dessus.
100m d’encours c’est donc 250k$. On commence à causer…
Perso, je ne vais pas sur des etf qui ne peuvent pas à minima payer une personne qui fait la maintenance de l’etf. Donc 250k$ pour une société europeenne comme Amundi why not. Pour les us, je partirais bien sur 400m d’encours.
J’avoue ne pas comprendre l’argument
J’imagine que les tâches humaines sont mutualisées au sein d’une même société de gestion proposant de multiples ETFs ?
Par ailleurs, beaucoup d’ETFs demandent très peu de maintenance humaine, ce qui est la raison pour leurs faibles frais d’ailleurs.