Merci pour l’analyse et les données. J’avoue avoir eu du mal à comprendre ton message.
J’ai utilisé un llm pour me l’expliquer, je pense que ça peut intéresser d’autres lecteurs ici.
Pourrais-tu reprendre les éventuels éléments faux ou qui auraient été mal compris par le modèle ?
Ton % de breakeven sellable est global ou annuel ?
Merci
Voici une explication détaillée de ces deux messages. Ils comparent deux enveloppes d’investissement — le CTO (Compte-Titres Ordinaire) et l’AVL (Assurance-Vie Luxembourgeoise) — en se focalisant sur leurs avantages respectifs, notamment en phase d’accumulation et en fonction des frais, de la fiscalité, et de la flexibilité stratégique.
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1. Message 1 — Analyse qualitative : CTO vs Assurance-Vie (AVL)
Avantages du CTO (avec ETF accumulateurs) :
• Performance brute supérieure possible : En phase d’accumulation, les ETF capitalisants (accumulateurs) évitent les frottements liés à la distribution (dividendes ou coupons).
• Rééquilibrage à l’achat : Il est possible de réorienter les flux entrants vers les lignes sous-pondérées sans vendre (donc sans déclencher de fiscalité).
• Outils disponibles : Accès à des instruments plus sophistiqués (effet de levier, produits dérivés, etc.) que dans une assurance-vie.
Limites du CTO :
• Fiscalité lors des ventes : Toute vente d’un ETF impliquant une plus-value déclenche une imposition immédiate (flat tax de 30% en général).
• Rigidité dans l’allocation : Le CTO est jugé statique car il incite à garder les ETF existants pour éviter l’impôt, même si de meilleurs produits arrivent sur le marché.
• Coût croissant de la fiscalité : Plus les ETF capitalisent, plus le rééquilibrage devient coûteux en fiscalité (c’est l’effet boule de neige des plus-values latentes).
Avantages de l’Assurance-Vie Luxembourgeoise (AVL) :
• Pas de fiscalité en cas d’arbitrage interne : Permet de vendre/acheter des fonds à l’intérieur du contrat sans déclencher de taxation immédiate.
• Pertinente pour des produits distribuants : Idéale pour SCPI, obligations à coupons, Private Equity, etc., car elle neutralise les frottements fiscaux de ces revenus.
• Favorable à une gestion plus active : On peut arbitrer plus facilement, ce qui la rend plus adaptée aux évolutions de marché.
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2. Message 2 — Modélisation chiffrée : Break-even CTO vs Assurance-Vie
Ce message propose une analyse chiffrée d’un portefeuille de 500 000 € investi avec 6% de rendement annuel, en comparant deux scénarios :
- Un CTO classique (imposition à chaque arbitrage)
- Une Assurance-Vie Luxembourgeoise (AVL) avec 0,65% de frais (ou 0,50% en variante optimiste)
Il cherche à évaluer le “seuil de retournement de portefeuille” (break-even sellable), c’est-à-dire le % du portefeuille qu’on peut vendre (et donc arbitrer) sans que la fiscalité du CTO ne rende l’opération plus coûteuse que les frais annuels de l’assurance-vie.
Ce que montrent les tableaux :
• Sur 20 ans, l’assurance-vie reste compétitive malgré ses frais, à partir du moment où on doit régulièrement vendre des parts d’ETF (rééquilibrage, changement de stratégie).
• La colonne break even sellable donne le montant en € que l’on peut vendre chaque année sans que le CTO devienne moins intéressant que l’AV, en fonction de l’évolution des plus-values.
• À long terme, ce seuil augmente : au bout de 20 ans, on peut vendre jusqu’à 55% du portefeuille par an sans perdre l’avantage du CTO — mais dans la réalité, vendre 50% chaque année est rare.
• Si le rendement baisse à 3%, alors les frais pèsent proportionnellement plus lourd, et le seuil de break-even monte à 75-80%, ce qui favorise encore davantage le CTO.
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Conclusion
• Le CTO est plus performant en phase d’accumulation passive si on n’a pas besoin de vendre (et donc de payer l’impôt).
• L’assurance-vie devient plus avantageuse dès lors que l’on veut faire des arbitrages fréquents ou investir dans des actifs fiscalement inefficients (produits distribuants).
• Le calcul du seuil de vente fiscalement acceptable (break even sellable) est crucial pour orienter une stratégie sur le long terme.
• Le message souligne également que les anciennes AV ne permettent pas toujours d’ajouter de nouveaux ETF modernes, ce qui limite leur intérêt dans certains cas (ex : Bourso Lux).